Femme amazone pour qui être circassienne est aussi une manière d’aller hors les stéréotypes féminins.
Ardennaise de naissance, c’est à Charleville-Mézières que Vassiliki fait ses premiers pas dans la vie et dans le monde de la gymnastique.
Dès son plus jeune âge, elle exprime son envie de devenir acrobate auprès de ses parents. Alors que la gymnastique lui apprend la rigueur, le goût du travail et de la chute, elle n’en perd pas moins son objectif : intégrer le Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne.
En 2012, Vassiliki décide de quitter les Ardennes pour la Marne afin d’intégrer la première promotion de l’option arts du cirque du Lycée Pierre Bayen et le club de gymnastique de Châlons-en-Champagne. C’est ici qu’elle confirme son envie de devenir circassienne et qu’elle commence à réussir à mettre des mots sur celle-ci.
En 2015 elle décroche son baccalauréat et sa place pour l’année préparatoire à l’École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois. Elle commence à se former en tant que porteuse au cadre aérien pendant un an avant de rencontrer celle avec qui elle ne fera plus qu’une : la corde volante.
On lui offre la possibilité de refaire son année préparatoire afin de se former avec sa nouvelle partenaire.
C’est en 2016 que l’histoire commence, elles deviennent inséparables et se mettent à réfléchir ensemble autour des questions de rythme, de partage et de corporalité. Une réflexion qui est également très forte du point de vue acrobatique puisqu’elle le considère comme moteur de ses recherches. Elles aiment travailler en hauteur et n’ont pas la sensation de défier les lois de la gravité, mais plutôt d’ouvrir un nouvel espace. Un espace qu’elle apprivoise et tente de comprendre avec l’aide de sa partenaire (la corde), mais aussi du saut en parachute pratiqué depuis peu.