Noémi_
Débarque dans le monde entre les sapins du Jura en été 97 ; puis fouille les océans, avec des parents surfeurs.
Est privée de jeux vidéos. On lui met entre les mains aquarelle, perles et caméra. Aussi on se dit que le-cirque-c’est-super-sympa. Alors on la dépose tous les samedis à l’école de cirque de Crotenay dès ses 4 ans.
Joue avec les pixels, beaucoup. Devient geek des choses photographiques et vidéastes avec des heures de tutoriels Youtube dans l’espoir de tout maitriser de A à Z.
Découvre le cirque plus sérieusement, par 12h hebdomadaires à ses 8 ans quand la famille Devaux emménage à Narbonne. Estelle Bourgeois lui apprend à se contorsionner - se suspendre ici, là et partout ailleurs ; notamment en festival de rue chaque été sous le regard des touristes méditerranéens. Tous les agrès disponibles sont expérimentés, la préférence pour les agrès suspendus est assez claire : trapèze fixe, cerceau aérien, tissus, trapèze duo principalement.
Se penche vers l’option arts, danse du lycée et un club de GRS pour nourrir la pratique obsessionnelle du cirque. En dévorant les workshops, le mouvement s’inscrit pour de bon dans le quotidien et les ambitions.
Entre à l’École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois / ENACR, fraichement sortie du lycée. On lui demande de choisir une spécialisation unique. -mission impossible-
Attrape finalement le cerceau aérien de façon aléatoire et impulsive. Bien trop irrégulière pour instaurer une réelle routine technique, l’appropriation du cerceau en métal se fait par balades et dérives. En arrivant au Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne sa pratique se dynamise -pourquoi pas après tout-
Chante beaucoup sans vraiment choisir quoi précisément, depuis la rencontre des cours de chant lyrique à l’ENACR.
Joue (et d’ailleurs s’amuse beaucoup) avec tous ces trucs ; cirque/pixels/danse/chant/crayons de couleur _en confronte quelques-uns parfois, avec les complices des jours pluvieux. Ceux qui contribuent aux tentative d'écriture des règles de jeux.