Martin naît le 17 mars 1994, sur les hauteurs de Lyon.
Ses parents l'inscrivent à la gym très tôt. Puisque le léotard (tenue gymnique) lui va à ravir et qu’il présente certaines aptitudes physiques, il décide de se faire une place dans ce sport acrobatique et artistique. Jeunesse se passe dans un coin de Bourgogne où il continue à malmener le praticable d'un petit club de gym de campagne.
En parallèle, il cultive un goût pour l'accordéon qu’il pratique depuis ses sept ans.
Comme à l'école, il excelle dans les matières scientifiques - il voulait être astronaute à cause du Petit Prince - c'est tout naturellement qu’il rentre en filière littéraire, option arts plastiques. Lui, qui ne tient jamais un crayon, sauf pour faire du coloriage en dépassant, il se découvre une passion pour l'art sous toutes ses formes et commence à se mettre en quête de tous les moyens d'expressions possibles. C'est à ce moment qu’il s'inscrit à un cours de danse contemporaine.
Il quitte le foyer familial au lendemain de son Bac pour continuer dans cette voie très sage que sont les arts appliqués, en année préparatoire à Lyon, avec pour objectif de travailler dans le design d'espace. Après une année de BTS ratée dans cette filière, en dehors de laquelle il s'acharne dans la salle de gym de son enfance, il décide de mettre fin à sa carrière à peine effleurée de designer.
Un jour de décembre 2013, une amie lui parle du cirque. Ce monde lui est inconnu et l'intrigue. Il cherche, se renseigne, regarde des vidéos de spectacle, entend pour la première fois parler du Cri du caméléon, du Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne et de tout ce qui entoure le monde du cirque contemporain. Il en est maintenant sûr, c'est ce qu'il lui faut.
Ni une ni deux, il s'inscrit au concours du cursus commun Enacr/Cnac et des Beaux Arts de Saint-Etienne, au cas où. Il est reçu aux deux écoles et c'est sans hésitation qu’il rejoint le chapiteau de l'Ecole nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois (Enacr où il fera la connaissance de Johannes, porteur en main à main et de Hanneke, voltigeuse.
Tous les trois tombent très vite amoureux des sensations du vol, des rattrapes in extremis et de la magnésie. Ça lui rappelle la gym mais sans la discipline et les mini-shorts. Ils décident donc de former un trio atypique rassemblés par un agrès, le portique coréen. Leur aventure se poursuit donc au Cnac où Hanneke les quitte pour s'épanouir dans la musique ; au revoir le trio.
C'est en duo maintenant qu’ils cherchent, travaillent la technique de cirque et tentent de raconter leurs histoires. Leur parcours ensemble ne fait que débuter et ils espèrent continuer dans ce « plan B » qu'est la vie d'artiste, pour toujours dire, raconter, faire voir et toucher un public auquel ils sont attachés.