Marica Marinoni naît à Milan dans les derniers jours d'octobre en 1995.
Fille d'un père architecte et d'une mère artisan depuis son enfance, elle est éduquée avec une vision de la vie artistique et expressive qui l'amènera à développer un vrai intérêt pour les arts appliqués. Parallèlement à l'esprit artistique qui la nourrit, Marica présente une aptitude et un intérêt particulier pour le sport et, après en avoir essayé plusieurs, elle se passionne pour le trampoline qu'elle pratique pendant sept ans en compétition.
Au début de l'adolescence, fatiguée de passer des longues après-midi au gymnase, Marica est convaincue que son avenir ne se limitera pas à la toile du trampoline et décide de se concentrer sur ses études en se plongeant pendant cinq ans dans le dessin, la peinture, l'illustration, la sculpture et l'histoire de l'art.
En outre, grâce à sa mère, diplômée en langues, elle est encouragée à faire de nombreux voyages en Europe pour obtenir un bon niveau d'anglais et se former au français et à l'espagnol.
Si bien qu’à seize ans, poussée par la nécessité de trouver un travail, elle commence à enseigner l'acrobatie et le trampoline au gymnase Zero Gravity de Milan. Cela lui permet de rencontrer des acrobates qui lui proposent de participer à “l’Extreme convention” à Anvers.
A partir de ce moment, sa rencontre avec le cirque est inévitable et fatale. Il commence à entrer peu à peu dans la vie de Marica, d’abord avec des projets de cirque social, respectivement en Roumanie et en Bosnie, et ensuite avec un cours amateur.
A la fin de ses études, Marica bouleverse tous ses projets universitaires en décidant de s’inscrire à l'école de cirque FLIC de Turin, où elle choisit comme discipline la roue Cyr : elle tombe follement amoureuse de cet agrès et n’en descendra plus, sauf occasionnellement, pour participer à un collectif de bascule dont elle va apprendre à maîtriser les bases de la discipline.
Après deux ans de dur travail, elle réussit à passer les sélections du CNAC lui permettant d'entrer dans la première année de la formation. En même temps, elle commence une collaboration avec la compagnie "Feel the Universe" en République Tchèque, où elle réussit à monter un duo de roue Cyr avec Sebastian Krefeld (de la même promotion du CNAC) et un numéro de bascule pour deux ans.
Enfin, toujours inspiré par les oeuvres de Juan Ignatio Tula et Stefan Kinsman, pendant les deux années suivantes de sa formation supérieure, Marica se concentre sur sa propre recherche artistique concernant la relation qui existe entre elle et la roue, en essayant d’inventer de nouvelles lignes, de nouvelles formes en développant une manière unique d’être sur cet agrès.
Elle personnifie sa manière d’être sur la roue Cyr. Elle se reconnait dans une approche parfois “brutale” et en contraste avec sa roue, en cherchant à repousser les limites physiques et techniques qui l’amènent de plus en plus à trouver d’autres approches, d’autres relations à l’agrès.
Actuellement, elle poursuit aussi le projet de créer un duo avec l’artiste anglais Charlie Wheeler qui pratique également la roue Cyr et à développer avec lui une étude de cet agrès.
Par ailleurs, avec quatre camarades de sa promotion, Hector Diaz Mallea, Pablo Peñailillo, Fernando Arevalo Casado et Maël Thierry animés par l’esprit et le désir de travailler ensemble, ils forment une petite compagnie appelée CMR (charge maximale de rupture) avec laquelle ils espèrent également travailler dans un futur proche.