Léon grandit en Suisse non loin des montagnes où il joue au cirque lorsqu'il ne neige pas et parcourt les sommets de haut en bas. En sortant du lycée il veut devenir guide de montagne ; alors on lui suggère de faire des études. Il s'exécute et entre à l'Université de Lausanne. Durant sa formation, il pratique le cirque, signe quelques articles, milite dans les mouvements progressistes et continue de parcourir les montagnes alentours.
En 2014, il obtient un bachelor en sciences de l'environnement et décide - en toute logique - de devenir artiste de cirque.
Cette fois, Léon fait comme il l'entend. Il part à Fribourg où il enseigne l'acrobatie dans une école de cirque amateur. Avec trois amis, ils fondent une compagnie qui leur permet de tourner un spectacle pendant trois étés.
En 2015, il est reçu à la FLIC scuola di circo à Turin en bascule coréenne. La rencontre avec Teresa Noronha Feio, Francesco Sgrò et Riccardo Massida stimulent ses réflexions sur sa façon de faire et de penser le cirque.
Après une année, frustré par les répétitions gymniques de la bascule, Léon s’oriente vers le mât chinois avec la ferme attention de ne pas suivre les lignes droites. De toujours expérimenter.
Après ces deux années italiennes, Léon se présente au Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne où il entre directement en troisième année. Il y poursuit ses essais acrobatiques et dansés sur le mât tout en prenant part aux collectifs de portés et en renouant avec la bascule le temps de quelques envolées.