Léa Verhille naît près de la capitale française en janvier 1991. Après sept années de gymnastique en club, elle pratique des stages de plongée, d’escalade, de ski nautique et de parachute, ce qui lui pimente toute une tranche de vie.
Une fois le bac en poche, c’est son amie Lou Ghiglionda qui lui fait découvrir son envie d’entrer au Centre des arts du cirque Balthazar à Montpellier. Cette même année, elles apprennent ensemble la musique en Harpe celtique au Conservatoire.
Sa première spécialité, le cerceau aérien, met en avant sa silhouette trompeuse de ballerine, et lui révèle une envie de rencontrer des partenaires de "jeu", de mêler ballant et vertige. Elle intègre l’Ecole nationale des arts du cirque (Enacr) de Rosny-sous-Bois pour se former en tant que voltigeuse au cadre aérien.
C'est alors une rencontre qui donne naissance à une collaboration exaltante : celle d'un collectif composé de quatre filles qui veulent s’inspirer de leurs nuances, de leurs différences, voire de leurs divergences, pour créer les fondements singuliers de leur quatuor.
En parallèle, Léa développe un travail subtil de recherche d’équilibre sur cannes, intitulé un bras. Ses envies prennent vie lorsqu’elle assiste à L’Éloge du Poil de Jeanne Mordoj, au spectacle Si le bibi de Boby m’était compté de François Fabre, ainsi que Quand on écrit le mot arbre, on se plante de Charly Astié. Elle se tourne vers le risque, l’écriture de texte, la physicalité, la contorsion de ses pieds, les craquements et les clous.