Léa naît le 4 Octobre 1993 à Paris.
Inspirée par son père guitariste, elle débute le violoncelle à 8 ans au conservatoire du 10e arrondissement puis entre au Collège des enfants du spectacle Rognoni où elle étudie le matin et se consacre à la musique l'après-midi.
En parallèle, elle pratique la gymnastique à petite dose pendant 3 ans, développant un goût prononcé pour l'acrobatie au sol et les barres asymétriques, exécrant en revanche le saut de cheval et la poutre.
À 16 ans, elle s'inscrit aux cours amateurs d'acrobatie à l'Académie Fratellini (93) ainsi qu'à la Grange aux Belles.
À 17 ans, avec un Bac L option musique en poche, elle entre à la Sorbonne en Lettres Modernes dans l'optique de devenir écrivain. Après moult cours de grammaire et phonétique, Léa comprend qu'elle s'est fourvoyée et qu'elle n'écrira pas d'histoires à la Sorbonne. Elle quitte la fac au bout de 3 mois, moral au plus bas, patauge dans un chaos existentiel aigu avant d'être embauchée comme serveuse dans un bar-restaurant à Montreuil (93) dans lequel elle travaille pendant 5 mois.
Ses amis la convainquent alors de tenter les concours d'entrée aux écoles préparatoires de cirque et c'est ainsi qu'elle est reçue au Centre des arts du cirque Balthazar à Montpellier. Elle y sera formée pendant 2 ans aux portés acrobatiques mais son rêve est de faire de la bascule ou de devenir acrobate au sol.
Elle rentre à l'Ecole nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois (Enacr) en 2014 où, à défaut de lui apprendre la bascule et le trampoline, on la met sur un trapèze ballant à 7 m de haut. Elle n'excelle pas dans cette discipline où ses prédispositions pour le jeu d'acteur sont difficiles à exploiter à une telle hauteur. On l'envoie donc faire des stages de théâtre à l'ESAD et au Samovar. Elle voit cela comme l'opportunité de se perfectionner dans la rencontre du cirque et du théâtre et peut-être d'y mêler clown et burlesque.
En 1e année du Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne elle suit également la « formation tout au long de la vie » en clown où elle fait la rencontre de Cédric Paga, Paola Rizza et Adèle Nodé-Langlois, qui laisseront une trace indélébile dans son parcours.
En 2016, sur les conseils de son directeur, Gérard Fasoli, elle descend son trapèze ballant à hauteur de poitrine. C'est le début de son apprentissage du TBBH (Trapèze Ballant Basse Hauteur) où tous les possibles deviennent réalité : étant basse, elle peut balancer sans longe, exploiter son potentiel théâtral, circuler au sol à sa guise, créer et développer un vocabulaire à la croisée des disciplines aériennes et acrobatiques à l'aide de sa professeure Marie Seclet qui l'accompagne et la forme tout au long de son projet.