Guilhèm Charrier, 20 ans en 2020, est né en région parisienne. Il pratique les arts du cirque depuis l'âge de six ans.
Ancien élève de l’école de cirque de Châtellerault, il développe l’acrobatie comme spécialité après son cursus préparatoire à l’école de cirque de Chambéry en 2016.
Il poursuit sa formation d’acrobate au Centre national des arts du cirque/CNAC de Châlons-en-Champagne.
Il a choisi de "plonger" dans l’acrobatie pour plusieurs raisons : la peur de la hauteur, l’envie incessante de bouger dans l’espace et de sauter partout, l’énergie de groupe qui se créé lors des sessions d’entraînement collectif, mais surtout pour le plaisir de se jeter, de chuter qui le fait se sentir enfant et le maintien dans l’instant.
La chute accompagne l’acrobate chaque jour, elle devient son meilleur ami, stimulant ses réflexes dans les moments les plus périlleux. Ses mouvements se canalisent avec le temps, à l’image de son tempérament en constante évolution. Son rapport au sol s’affine et l’amène doucement à développer une qualité corporelle plutôt dansée.
Guilhèm apprécie la performance et les expérimentations incongrues. Il apprend aujourd’hui à travailler en duo avec Jules Houdin en mêlant acrobatie et danse contact et affine de jour en jour son approche avec les différents sols (parquet, tapis de danse, terre, bétons etc…) qu’il a l’occasion d’explorer.
Très attiré par la musique et le travail du bois, il pratique principalement le didgeridoo (instrument à vent australien, traditionnellement lié à la culture aborigène) qu'il s'est pris à fabriquer à l’âge de 17 ans. Il joue aussi de la guitare depuis ses 10 ans et des tablas (percussions indiennes) depuis ses 19 ans.
Il est aussi passionné par la permaculture qu'il aborde comme un concept sociétal qui l'inspire tant dans son mode de vie que dans sa recherche artistique.
Guilhèm se révèle très manuel et ressent le besoin de s’ancrer dans la matière à travers des pratiques artistiques.