Victoria fait ses premiers pas dans le cirque à l’école Le Salto à Ales, une école de loisirs où la rencontre avec l’un de ses professeurs lui donne le goût pour les équilibres sous toutes ses formes.
Son envie d'une vie nomade, en caravane, se conjugue parfaitement avec son choix de devenir artiste de cirque. Elle décide de commencer sa formation avec l’option cirque du lycée de Châtellerault où elle choisit comme discipline principale le fil souple. Un agrès qui lui permet de lier à la fois l’équilibre du fil de fer et la possibilité de mouvements moins formels, moins "académiques".
Une fois son baccalauréat obtenu, elle intègre l’année préparatoire de l'ENACR de Rosny-Sous-Bois. Elle y rencontre Laurent Barboux qui sera son professeur pendant deux ans et avec qui elle apprendra des bases techniques solides.
Victoria intègre en 2018 le Centre national des arts du cirque/CNAC de Châlons-en-Champagne et a comme objectif de conjuguer tout ce qu’elle a pu apprendre dans ses créations personnelles.
Elle est à la recherche du mouvement autour de la corde en essayant de gommer cette image classique du fildeferiste debout sur son fil. Il est un véritable partenaire de scène qu'elle cherche à faire vivre par un dialogue permanent. Pour cela, elle s’inspire de l’acrobatie, du mât chinois et du cerceau aérien. Elle donne une place importante au sol dans son travail et cherche à créer des liens entre le fil et la terre ferme, à bouger sur la corde comme elle bougerait au sol.
Etant toujours passionnée par les équilibres sur les mains, elle continue ce voyage complémentaire au fil.
En contrepoint du travail technique, elle a l’occasion de travailler avec des metteurs en scène-danseurs tels que Pierre Rigal, également cirque comme Gilles Cailleau qui l’emportent dans des univers artistiques différents et lui permettent de travailler en collectif.
Parallèlement au cirque, Victoria aime la poésie et fabriquer des objets faits de bric et de broc.